En route pour un séjour d'une semaine à Briançon - altitude 1300 mètres environ. Ville baignée par la Durance, qui passera à 100 mètres de notre "gîte". Patrick nous a concocté un programme royal. Nous sommes 12, dont de très nombreux Crazys. Je ne mets que quelques photos que j'ai faites. Je peux vous dire que ce fût une semaine mémorable. Les hautes alpes sont magnifiques. Et l'ambiance a été absolument super pendant toute la semaine !
En passant à côté de Grenoble et Bourg d'Oisan, près de l'alpe d'Huez, on se dirige ensuite vers Briançon, en montant le Lautaret en voiture.
Comme vous le voyez, c'est déjà superbe en arrivant....
Alors, à peine arrivés en voiture, on file déjà au sommet du Galibier. Ici un des lacets pour vous donner une idée....
Notre gîte, en réalité 4 chambres d'hôtes, bien placé dans une vallée entre Briançon et Embrun....
Vue depuis le gîte en direction d'Embrun:
Vue depuis le gîte en direction de Briançon:
Vue depuis le sommet de ma chaise, en direction de la table.....
J'ai pris deux bons kilos sur la semaine. Un pote aurait pris 3 kg de son côté....
Le sommet du Lautaret (en contrebas donc) depuis les pentes du Galibier:
Allez zou , sur le vélo maintenant !! Je passe la première montée le premier soir, quand on est tous arrivés, au Pré de Madame Carle, à l'abord d'un glacier à 1870 mètres. Montée éprouvante pour beaucoup d'entre-nous pour un premier jour.
Le second, on fait le col de l'échelle, puis une incursion en Italie. Les copains monteront Sestrières.
Moi j'officie en tant qu'éclaireur.....
....pour trouver de bonnes pâtes, à la truffe par exemple....
Oui, certes, Carmen en aurait fait de meilleures, alors on a fait avec ce qu'on a trouvé. Evidemment, les bières ont été empruntées à d'autres clients pour suggérer une présentation.
Après, retour par le col de Mongenèvre, avec un vent solide de face. Enfin, retour à la maison.
Jour 3, grand débarquement ! Enfin..... grandes montées plutôt !! Temps 1: 43 km quasi en montée pour faire succession Lautaret puis Galibier.
A deux bornes du sommet du Lautaret, on a cette vue-là:
Un peu plus loin, en se retournant, on a une petite idée du chemin accompli:
Et après, temps 2, on attaque le Galibier - côté pas trop dur on va dire:
Pas trop méchant, sauf le dernier kilomètre à un bon 9 %. Arrivé en haut, les jambes sont bonnes. Contentement et fierté tous azimuts !
Mon tapis volant à réaction m'aide bien dans les cols. Sa couleur passe bien avec celle du panneau Galibier, non ?
Après, temps 3, on redescend de l'autre coté, vers Valloire, au restau que l'un d'entre-nous connaissait. On se prend un menu et on regrimpe sur.....le Galibier. Temps 4: quinze bornes: 9 à 5 - 6 % jusque Plan-Lachat puis ça grimpe à 8 et 9,5 % jusqu'au sommet. Sous une chaleur de bête....
Merveilleuse occasion de s'arrêter. (je signale quand même que ceci n'est pas le chien du Grand, mais une marmotte....)
Petite idée des pentes à 3 km du sommet, pas loin de la stèle au grand Marco Pantani :
Le jour suivant, une bonne partie du groupe fera une centaine de bornes vers Embrun et le lac de Serre-Ponçon. Moi c'est repos. Mon statut de maillon faible m'y autorise.
Enfin, le jour de l'Izoard. Pas fait de photos dans l'ascension, mais je vous montre ce lieu mythique:
Evidemment, ça se termine un peu mal. On va manger des pâtes à Briançon et là, deux coureurs de chez Astana déboulent. F. Aru et P. Tiralongo.
Tira n'est pas content. Il dit : "Ma c'est pas vrai qué lé Psy il est encore venou faire dou fractionné à Sestrières !!! Il va encore nous mettre 3 longueurs dans le Giro et nous piquer toutes les minettes avec Nossi et El Champignoune !"
Alors, pour les calmer, on accepte de faire une photo avec eux, sans que je sois dessus. Mais patatra:
Là y'a l'Tof Dhaussy qui vient de lui dire "il a acheté un supersix evo avec le moteur de 600 watts dans le tube de selle". Là, Tira il fait la gueule...
Et y'a Aru qui rit et qui dit, en lui tenant le bras: " T'inquiète pas, Paolo, on va donner mes croquettes pour chats au Grand pour niquer lé Psy tout l'hiver dans la roue dé la Diga"
Voici donc un petit choix de photos pour vous donner l'envie, j'espère, d'y aller un jour. Partez avec les bons braquets (comme dirait Pappy "un moment de honte est vite passé") et préparez-vous à ressortir plus lourd qu'à l'arrivée, grâce à la prise de muscles qu'opère la montagne.....